OPERATION 2HC 2003
Glandon - Madeleine
Jeudi 26 juin 2003 à 17h00 (Montgommery)
Logement Gîte à
Bulgnéville
Logement à La Chambre
(Relais St Pierre)
Mise en jambe.
Parcours : La Chambre -Glandon -Croix de Fer - St Jean de Maurienne - La Chambre -
Madeleine.
Distance : +/- 90 km.
Dénivelé positif : 3150
m.
Logement à La Chambre
(Relais St Pierre)
Retour à Bruxelles dans
l’après-midi.
|
Distance |
Départ |
Arrivée |
Dénivelé |
% |
Max % |
Col du Glandon |
21,30 km |
452 m |
1.924 m |
1.472 m |
6,90% |
13,00% |
Col de la Madeleine |
19,05 km |
471 m |
1.993 m |
1.522 m |
7,50% |
10,50% |
Col
du Glandon
Un peu
d'histoire
La première route du col du Glandon a été ouverte en
1898, en 1912 elle était reliée à celle de la Croix de Fer, celle-ci, qui
jusqu'en 1860, n'était qu'un chemin de contrebandier, fut mise en chantier en
1900, elle nécessita le percement de nombreux tunnel pour éviter le verrou
glaciaire de Belleville et relier la vallée de la Maurienne sans passer par le
col d'Arves.
Le Glandon a été emprunté par le Tour de France pour
la première fois en 1979, Richard Virenque l'a vaincu
par deux fois et c'est Heulot qui est passé en tête à
la Croix de Fer en 1999.
Commentaires Glandon
“The gradient on the Col du Glandon increases
the nearer the summit with the last seven kilometres being the toughest on the
whole climb. The last two kilometres are over ten percent with stretches of 12
percent”.
Col de la Madeleine
Un peu
d'histoire
Considérée comme stratégique par les autorités départementales, l'ouverture de
ce col a été décidée en octobre 1949 afin de relier les vallées de la Maurienne
et de la Tarentaise.
La construction se fit en plusieurs tranches et la route du col fut inaugurée
en Juillet 1969 en présence du ministre savoyard Fontanet.
Le premier passage du Tour de France eut lieu la même année, depuis - passage
quasi obligé - il est resté fidèle à la Madeleine et a vu passer Richard Virenque en tête en 1995, 1996 et 1997.
Commentaire
d'un cyclo anonyme sur la montée de la Madeleine :
Situation
géographique et généralités :
Le col de la Madeleine est le seul col
routier reliant la vallée de Maurienne et la vallée de la Tarentaise par
l'ouest, et est donc très fréquemment emprunté par les routes du Tour : l'an
dernier, Ullrich et Pantani
s'y livrèrent une passe d'arme grandiose, alors qu'en 1997, un certain Richard
V. s'échappait à l'insu de son plein gré. Ce col, classé hors-catégorie, est
situé entre la Chaîne de la Lauzière à l'ouest, et le
Cheval Noir à l'est.
Itinéraires :
Deux routes : par le sud, on démarre
l'ascension à la Chambre (500 m) (oui je sais, c'est crétin mais c'est bien le
nom de ce bled...) à dix kilomètres au nord-ouest de St-Jean-de-Maurienne.
Au cours de l'ascension, on traverse le village de St-François
(1450m) puis la station de St-François-Longchamp
(autour de 1650 m) avant d'arriver au col. Par l'autre côté, on démarre de Notre-Dame-de-Briançon (grosso modo 400m d'altitude). Je ne
parlerai pas de cette route, ne l'ayant pas empruntée.
Par la Chambre :
La route monte sur 20 kilomètres à 7,6% de moyenne.
Les pentes sont extrêmement régulières : c'est simple, je n'ai jamais grimpé un
col aussi régulier. Il n'y a pas vraiment d'endroit où on peut profiter d'une
pente plus douce pour se refaire un peu, tout juste une partie de 50 m (rien
quoi...) qui doit monter à 3 ou 4% au bas de Saint-François entre deux épingles
à cheveux. Les 12 premiers kilomètres jusqu'à Saint-François sont assez
monotones et la vue n'est pas exceptionnelle. En plus, il y a peu d'endroits
ombragés. Personnellement, ça ne m'avait pas gêné quand j'avais fait cette
ascension parce qu'il y avait beaucoup de nuages, mais ça doit être un vrai four
quand le ciel est dégagé en été ! En tout cas, la route est bonne et elle
serpente pas mal : attention, les virages sont assez relevés. La montée devient
plus sympa à partir de Saint-François : on arrive vite à
Saint-François-Longchamp que l'on traverse dans une longue ligne droite assez
raide avec des ralentisseurs (!) dont il faut se méfier dans le sens de la
descente. A partir de ce moment-là, on arrive sur la partie pelée de la
montagne et on est complètement à découvert (alors qu'il y avait pas mal d'arbres
sur le bas). Il reste alors encore 4 kilomètres à parcourir, qui eux sont
plutôt agréables. Notamment, à deux kilomètres du sommet, au dernier virage en
épingle à cheveux, on arrive en bas d'un télésiège (à guetter lors du prochain
passage du Tour par la Madeleine). Restent les deux derniers kilomètres, qui
sont assez ardus quand le vent du nord est de la partie. Si l'arrivée au sommet
n'est pas particulièrement spectaculaire, il y a quand même le traditionnel
bar-restaurant sur la gauche pour se ravitailler en EPO.
Pour les braquets, j'ai alterné entre 42*23 et 42*26.
Mon temps : 1h40 soit 12,5 km/h de moyenne.
Lors du Tour 99, les meilleurs ont mis grosso modo une heure.